La Guerre d'Espagne (vestiges)
La Guerre d'Espagne
N'ayant pu visiter l'intégralité du Musée de l'Armée de Tolède, j'ai dû me rabattre sur les vestiges disponibles. Et ils sont relativement nombreux à Madrid comme autour, principalement à Rivas (15 kilomètres au Sud de Madrid).
A Madrid:
Un monument aux morts bâti dans les années précédent la mort de Franco et sobrement dédié "à ceux qui sont tombés" (los Caidos).
Trace d'un shrapnel de bombe (le trou sur la tour) sur une décoration de l'entrée d'un monastère (dont j'ai oublié le nom)
Un bunker sur la ligne de front Nationaliste, au nord de Madrid, marquant l'avancée maximale des troupes de Franco en octobre - Novembre 1936 (secteur de l'Université).
Cet immeuble est réputé avoir à un moment donné était tenu par les Nationalistes et les Républicains qui se partageaient chacun une aile.
Les tranchées de Rivas. De quoi parle-t-on? De ça (Google Maps):
Rivas représentait la ligne de front au sud-est de Madrid, ici sont les positions des Républicains.
Tranchée de communication en arrière de la ligne principale, elle est rectiligne, ce qui n'est pas une très bonne idée du fait du risque de prise en enfilade. Les Républicains, souvent peu formés à la chose militaire paieront le prix pour apprendre ce genre de choses.
Position de combat "France Terre d'Asile - Danielle Mitterrand" dans laquelle se battaient George Hemingway, Eric Blair dit "George Orwell", Pierre Georges dit « colonel Fabien », Jean-Pierre Aumont et Henri Rol-Tanguy (André Malraux, qualifié de "mythomane" par Anthony Beevor, est resté à l'hôtel à Madrid à s'en coller plein le pif...)
Vue générale des lignes républicaines et, au-delà de la rivière Manzaranas, derrière la ligne d'arbres, des postions nationalistes (sur le relief à l'arrière plan)
La construction des bunkers par les Espagnols n'a pas du beaucoup impressionner les membres de la Legion Condor allemande...
On ne présente plus cette vilaine chose sensée résumer les horreurs de la guerre (et pour quelques boomers à l'esprit étroit comme moi, les horreurs de l'escroquerie artistique contemporaine). Exposée au Musée de la Reine Sofia, elle n'est qu'une des nombreuses affreusetés qui encombrent les murs de cet établissement agrandi par Jean Nouvelle. Seul intérêt pour moi, de belles affiches de propagande dans le style si particulier de l'époque.
"No Pasaran!" Mon oeil, ouais!
Le sujet reste aujourd'hui encore très sensible et j'en ai peu parlé avec mes collègues, pas certain d'avoir des choses intelligentes à dire. Je me suis contenté de lire le livre d'Anthony Beevor sur le sujet et celui de Pio Moa (300.000 exemplaires rien qu'en Espagne) sur les causes réelles de la guerre, loin des mensonges répétés avec application par la gôche et ses affidés depuis bientôt 100 ans.
Modifié le 25/3/2024
